Salons de l’embauche des réfugiés
Le salon de l’embauche des réfugiés n’est pas un salon de l’emploi. Ce modèle permet de créer très efficacement des passerelles entre les réfugiés talentueux et des emplois intéressants. Ce modèle de salon de l’embauche se démarque des salons de l’emploi traditionnels par ses quatre caractéristiques clés :
- la collaboration;
- la sélection des employeurs;
- la présélection des candidatures;
- l’importance de l’action.
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Principales caractéristiques
Collaboration
Le modèle du salon de l’embauche est unique parce qu’il s’appuie sur la participation et la collaboration collectives d’employeurs et d’organismes communautaires qui servent les réfugiés. La confiance et la compréhension mutuelles sont la clé de la réussite de cette collaboration. Les synergies qui en sont le fruit s’avèrent plus efficaces et positives que celles d’un salon unilatéral.
En outre, la collaboration de plusieurs organismes permet à chacun d’eux de mettre à profit ses compétences et son réseau de la meilleure façon possible.
Sélection des employeurs
Le recrutement des employeurs est réalisé collectivement par tous les intervenants du salon de l’embauche. En consultation et avec l’approbation des organismes partenaires ainsi que de l’organisateur principal, les employeurs sont sélectionnés en tenant compte de la diversité des offres d’emploi, par exemple des industries, des secteurs et des niveaux de poste. Les employeurs doivent :
- offrir des postes vacants afin que de véritables « embauches » soient possibles;
- envoyer au salon des intervieweurs ou des recruteurs détenant un pouvoir décisionnel afin que les candidats reçoivent des offres d’emploi sur place ou soient retenus pour les prochaines séries d’entrevues;
- s’engager à participer à la séance préparatoire des employeurs pour comprendre leurs rôles et leurs responsabilités liés à la participation au salon;
- s’engager à présenter un rapport sur leurs résultats en matière d’embauche, avec données à l’appui, au comité du salon de l’embauche.
Présélection
La présélection des candidatures, bien qu’elle soit l’aspect de la phase préparatoire qui exige le plus de travail, est cruciale pour la réussite du modèle du salon de l’embauche. L’examen minutieux des curriculum vitæ et des candidatures est bénéfique à la fois pour les candidats et pour les employeurs. Pour les employeurs, la présélection garantit que les personnes interviewées possèdent les compétences requises. Pour les candidats, la présélection renforce considérablement leur participation en augmentant leurs chances.
Une fois la présélection achevée, l’organisme partenaire qui en est responsable adresse à chacun des organismes partenaires la liste de ses propres candidats invités au salon. Les organismes partenaires, et plus précisément les conseillers en emploi, prennent ensuite contact avec leurs clients personnels pour préparer des séances préparatoires sur mesure. Les séances préalables au salon sont conçues pour traiter des exigences propres aux postes afin d’optimiser les chances de réussite des candidats. Pour les candidats qui ne s’étaient pas inscrits à un organisme partenaire, l’organisme responsable de la présélection se charge de la planification et de l’organisation de la séance préparatoire.
Importance de l’action
Le salon de l’embauche place l’action au cœur des étapes suivantes. Les employeurs qui y participent s’engagent à y affecter des employés autorisés à prendre des décisions d’embauche sur place. À chaque entrevue, les employeurs sont priés d’informer clairement les candidats sur les étapes suivantes et leurs dates ou de leur communiquer des commentaires personnalisés sur leur entrevue. Il est demandé aux gestionnaires recruteurs d’informer chaque candidat d’un des trois résultats possibles : une offre d’emploi en bonne et due forme, une invitation à la seconde série d’entrevues ou la fin de leur participation au processus d’embauche, mais en expliquant aux candidats comment s’améliorer. Après le salon, les employeurs communiquent au comité du salon de l’embauche les résultats de leurs entrevues.
Salon de l’embauche des réfugiés de Toronto
Pour les candidats
La Ville de Toronto, en partenariat avec la Table ronde sur les emplois des réfugiés et plusieurs intervenants locaux et provinciaux, anime un salon de l’emploi unique pour les réfugiés et les personnes déplacées de force actuellement à la recherche d’un emploi dans la région du Grand Toronto.
Les inscriptions pour le Salon de l’embauche des réfugiés de Toronto de 2023 sont maintenant ouvertes. Inscrivez-vous dès aujourd’hui.
Pour les employeurs
Contrairement aux salons de l’emploi traditionnels, le Salon de l’embauche est ouvert aux entreprises qui ont des postes vacants et qui sont prêtes à offrir des entrevues aux candidats réfugiés présélectionnés. Le Salon a pour but d’assurer un emploi intéressant aux candidats, soit en leur offrant un emploi sur place, soit en leur proposant une seconde entrevue, soit en les retenant pour participer au processus d’embauche de l’entreprise.
Les inscriptions des employeurs sont maintenant ouvertes. Pour vous renseigner sur les futurs salons de l’emploi, communiquez avec nous.
Pour les organismes
Si l’organisation d’un salon de l’embauche des réfugiés vous intéresse, téléchargez ce guide. Il est conçu pour informer et soutenir toutes les municipalités, tous les organismes communautaires et tous les employeurs qui souhaitent aiguiller les réfugiés talentueux vers les emplois disponibles.
Vous ne savez pas par où commencer? La Table ronde peut vous aider. Communiquez avec nous.
Salon précédents
Salon de l’embauche des réfugiés du Grand Moncton 2023
Faits saillants :
- 8 employeurs
- 43 candidats
- 85 % des candidats ont été embauchés ou sont passés à la phase suivante du processus d’embauche
Salon de l’embauche des réfugiés de Toronto 2022
Faits saillants :
- 14 employeurs
- 10 organismes communautaires
- 151 candidats
- 70 % des candidats ont été embauchés ou sont passés à la phase suivante du processus d’embauche
Salon de l’embauche des réfugiés de Toronto 2019
Faits saillants :
- 15 employeurs
- 6 organismes communautaires
- 111 candidats
- 63 % des candidats ont été embauchés ou sont passés à la phase suivante du processus d’embauche